De G à D: José Louis Mene Berre, Michel Ongoundou Loundah, et Sylvie de Boisfleur
De quoi est victime le Gabon ? Telle est la question à laquelle répondait trois orateurs éclairés, lors de la conférence de presse du 29 septembre 2016 à Bruxelles. Cette conférence de presse faisait suite à la situation de crise post-électorale de l’élection présidentielle gabonaise 2016, qui a vu à la reconduction du Président sortant Ali Bongo à un nouveau septennat.
Pour mieux comprendre la situation actuelle du Gabon et les principaux enjeux d’un pays immensément riche en matières premières ( le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant s’élève environ à 10.000 dollars US), José Louis Mene Berre a levé le voile sur les innombrables minerais, qui font de ce pays, une véritable convoitise des puissances étrangères, mais surtout un accaparement de ces ressources naturelles et les biens tirés de ces ressources, par la famille dirigeante. Une situation dénoncée depuis des dizaines d’années par bon nombre de Gabonais. La crise post-électorale de l’élection présidentielle gabonaise 2016 était au centre du débat. Alors que le processus électoral semblait se dérouler dans les normes démocratiques, (malgré les anomalies constatées par les observateurs de l’Union Européenne), au moment de l’annonce des résultats, il y a eu un basculement vers une crise, provoquant plus d’une centaine de victimes selon nos sources. Dans un entretien accordé à BIPMedia, Michel Ongoundou Loundah, Secrétaire exécutif du Mouvement des souverainistes écologistes lance une appel à la Communauté internationale. Même son de cloche pour José Louis Mene Berre, Franco-Gabonais, activiste de la société civile et membre de la diaspora, dont l’action vise à sensibiliser l’opinion politique et l’opinion publique des Etats de l’Union Européenne, des Etats d’Afrique de la diaspora, à la situation préoccupante de son pays le Gabon. Ghislain Zobiyo
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