BRUXELLES, 9 février (BIPMedia)
« C’est grâce à la quarantaine de l’enfant, que le Coronavirus ne sera pas réintroduit par cet enfant au sein de l’école. Et ceci pourrait déterminer qu’une classe ou qu’une école reste ouverte pour le bien de tous », a expliqué mardi, Yves Van Laethem, porte parole interfédéral pour la lutte contre le COVID-19.
M. Laethem a donné une série de directives au niveau des écoles, au regard des conséquences que la contamination d’un enfant peut avoir, sur le bon fonctionnement de l’établissement.
Si un enfant est malade et qu’il présente les symptômes de la COVID-19, il doit rester à la maison pendant dix jours (la quarantaine). Le médecin pourrait décider de faire un test COVID-19 ou pas. Cependant, au terme de la quarantaine, si le cas était lié à l’infection, l’enfant reviendra à l’école en étant plus porteur du virus.
Lorsque les enfants ont moins de 6 ans et qu’ils ne vont pas à l’école primaire, ils ne doivent pas systématiquement tous être testés, surtout si les symptômes sont peu important. Si l’enfant ne doit pas être hospitalisé, il reste à la maison pendant dix jours.
En cas de présomption de la COVID-19 chez un des parents ou chez un des frères ou soeurs de la famille, l’enfant va rester à la maison.
Si le test est négatif chez un des parents ou chez un de frères ou soeurs, l’enfant pourra retourner à l’école. Il n’y aurait pas de COVID au sein du foyer familial.
Si un membre de la famille présente un test positif au COVID-19, l’enfant sera automatiquement considéré comme un contact à haut risque. Il va être placé en quarantaine. Au total, la quarantaine de l’enfant peut s’élever à 20 jours.
La troisième règle concerne un enfant de 6 ans qui a eu un contact étroit avec un élève ou en enseignant contaminé. Cet enfant est considéré, même à l’école primaire, comme étant un contact à haut risque. Dans ce type de situation, il doit être placé en quarantaine et il va être testé.
Les enfants qui ont eu un contact à faible risque peuvent eux aller à l’école, en s’abstenant toutefois de pratiquer des activités extra-scolaires.
« Lorsqu’on teste une classe ou une école, il n’est pas nécessaire de tout fermer. Par contre si les résultats des tests montrent plusieurs contaminations, il serait nécessaire de prendre une décision de fermeture de la classe ou de l’établissement », a souligné M. Laethem.
La Belgique poursuit sa campagne de vaccination avec les deux vaccins Pfizer et Moderna. Cependant, « les 443 000 premières doses de vaccin AstraZeneca seront livrés au cours du mois de février », a annoncé mardi Sabine Stordeur, Project Manager à la task force vaccination.
Les premières doses du vaccin AstraZeneca seront provisoirement réservés aux adultes de 18 à 55 ans, car « les études cliniques montrent que dans ce groupe particulier, ce vaccin offre une protection de plus de 70% à partir du 15ème jour, après la première dose » a indiqué Mme Stordeur.
Un calendrier de vaccination du vaccin AstraZeneca prévoit pour les adultes de la tranche d’âge des 18 à 55 ans dans l’ordre : le personnel soignant, les résidents et les membres du personnel des autres institutions de soins collectifs (les centres de revalidation, les institutions psychiatriques ou encore le personnel des institutions rédidentielles de protection de l’enfance et de la jeunesse). Viendront ensuite les groupes à risques présentant des co-morbidités et enfin le unités d’intervention au sein des forces de police.
La situation épidémiologique en Belgique présente une tendance toujours « plateau » des chiffres de la pandémie. Du 30 janvier au 5 février, une moyenne de 2212 nouveaux cas par jour a été rapportée mardi par l’institut de santé publique Sciensano.
Dans la dernière semaine du 2 au 8 février, 121, 3 nouvelles hospitalisations par jour ont été rapportées par Sciensano. Actuellement 1698 patients sont hospitalisés, dont 302 en soins intensifs.
La Belgique enregistre à ce jour, un total de 726 483 cas de contaminations du Coronavirus et 21 423 décès depuis de le début de l’épidémie de COVID-19.