Devant le drame de Monique Koumate, une jeune trentenaire enceinte, décédée avec ses jumeaux le 12 mars 2016 à l’hôpital général Laquintinie à Douala, un groupe de trente manifestants s’est présenté devant l’ambassade du Cameroun à Bruxelles le 19 mars dernier pour dire son indignation et sa révolte.
Selon nos sources d’information, Monique Koumate serait morte à la fois d’une absence de prise en charge médicale, mais surtout, faute de couverture de santé pour raison de précarité. D’où la révolte d’une diaspora camerounaise, exaspérée par la répétition des drames dans les hôpitaux camerounais, mais aussi, du comportement cupide de certains hôpitaux, ayant perdu tout sens humain premier, lorsqu’une personne en détresse se retrouve dans leur enceinte. Les manifestants ont également dénoncé un système de santé où seule, une certaine catégorie sociale, bénéficie de la couverture de santé.
PLUS JAMAIS CA! Tels étaient les mots scandés par les manifestants pour dire leur colère et leur choc face au drame d’une jeune mère décédée avec ses jumeaux.
Plusieurs voix ont lancé un appel à la classe politique dirigeante, afin de mettre en place un système de santé universel où même les plus démunis devraient bénéficier des soins de santé. Ghislain Zobiyo
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